Oui, parce que bon, à quoi bon tenir ce genre de blog si c'est pour en arriver là où j'en suis à présent. Commençons donc par le début. Le début, c'est ce petit bâtonnet rose près d'un second. Celui qui te fou une grosse tarte en pleine gueule. Qui te fais rire, et pleurer, et rire, et crier. Oui, ce fameux teste de grossesse. 

J'en ai fait un paquet. Pas pour cette grossesse ci. Mais tout au long de ma courte vie de jeune femme. J'ai fais trois fausses couches. Autant dire que j'étais aussi heureuse que mortifiée en voyant le résultat positif. J'ai donc fais tout ce qu'il fallait faire. A savoir regarder sur internet la marche à suivre. ( Prendre rendez vous chez le médecin voyons!)

Prise de sang qui confirme le teste pipi (quelle joli sobriquet...) Et retours chez mon donc qui m'explique que je dois prendre rendez vous avec une sage femme ou un gynéco pour faire mon suivi de grossesse. Evidemment, en bonne élève, je prend rendez vous en arrivant à la maison. 

Tout ce passe bien. Pourtant, quelques jours après je saigne. La peur m'envahis. Je sais que je ne supporterais pas une quatrième fausse couche. Je vais aux urgences, où j'attends 6 heures, la peur au ventre. Echo en intra, tellement glamour. Petit pois va bien. Il m'explique qu'au stade de la grossesse, tout va bien, même si on ne sais pas ce qu'elle pourrait donner. Ayant déjà vécu les oeufs claires, j'apréhende. 

( Petite parenthèse; un oeuf claire.

C'est au moment de la division cellulaire, les cellules se divisent donc et certainent devient le placenta, d'autre le future bébé. Dans le cas d'un oeuf claire, tout le monde fait le placenta, pas de bébé dans l'oeuf qui est éliminé. )

Revenons en à la sonde que j'avais donc toujours dans les tréfonds de mon intimité. Il me prescrit du zinc et me laisse partir. 

Tout va finalement bien, je ne saigne plus, j'ai un peu de tiraillement dans le ventre, normal pour une primipare. Je suis malade comme une bête. Bizarrement, j'en suis plutôt contente, j'avais lu dans je ne sais plus quelle rubrique concernant Kate middleton qu'elle aussi souffrait de ces fabuleuses nausée toute la journée. Apparemment c'est signe que l'oeuf s'accroche bien. Enfin bref. 

Première echo. Je suis terrifiée. Je me suis interdite de penser à l'enfant qui grandissait peut être en moi, trop éffrayée que son petit coeur ne batte pas. Pourtant, quand je l'ai vue pousser la sonde de ses petites patounes, entendre son petit cœur battre si vite. J'ai craquer et éclater en sanglot dans le cabinet. Un autre jour magnifique à ajouter à la liste des plus beau de ma vie. 

Seconde écho, le papa se décide à venir ( grippe oblige, il avait un arrêt. Comme il pleuvait à torrent, il ne pouvait dessidement pas me laisser y aller à pieds). 

Il à découvert en même temps que moi que c'était une petite fille. Evidement, explosion de joie dans ma poitrine, mon bébé allait parfaitement bien. 

Le reste de ma grossesse se passe comme un rêve, entre test toxo, glycémie et tout le toutim... Ah, et le vaccin anti d. Evidement, il à fallu que la chaire de ma chaire ai le résus de papa. A savoir, incompatible au mien... 

Et puis, un matin, 4 jours avant la date prévue, je me réveille à 8h20 du matin. Merde, c'est quoi cette sensation bisare. J'ouvre les yeux. On dirais cette douleur un peu sourde des menstruations. C'est ça? Naaaaan pas possible, elle est prévu pour dans 4 jours. Je me lève, et prend un spasfon. Si c'est pas le moment, le spasfon devrais calmer les douleurs nan? Pourtant ça empire. Je prévien l'heureux papa qui fais la tronche, forcement. 

On décole pour la mater autours de 9h et demi 10h. Je leur explique mes symptomes, douleurs de 5 minutes toutes les deux minutes. On vas vous ausculter. 

Fais toi plaiz!

Ouverte à 2.5. Soit, 0.5 de plus que l'ors du dernier rendez vous de contrôle. 

On me place sous monitorring, la douleur est de plus en plus forte. J'inspire, profondément, j'acceuil la douleur, je sais que si je me bloque, si je me contracte, je vais morfler encore plus. Je pers la notion du temps. J'ai la nausée et sans que je me rende compte que je n'ai pas le temps de demander une bassine, un geyser façon l'exorciste. Jamais j'ai été aussi mal à l'aise de toute ma vie. Couverte de vomi, je vais aux toilette pour me débarbouiller un peu, et j'en profite pour faire pipi. Et la, la trouille de ma vie. Je reviens et je dis aux sage femme que je saigne. Retours les fesses au vent. Vous êtes à 8. On va en salle d'accouchement. Juste le temps de mettre leur blouse, de faire 10 tours de bassins sur le ballon et la sensation de pousser se pointe. " poussez si vous le sentez, ne luttez pas."

J'avais envie de dire à cette femme qui m'avais exaspérer sur le moment mais qui à été adorable, vraiment, tu crois vraiment que je peux lutter?

J'avais littéralement l'impression que ma fille se tapais un toboggan façon splashland. Tu vois ce caca qui t'ordonne de courir aux chiottes. Celui que tu ne peux retenir, bah c'étais ça. En quelques poussée, pouf, ma merveille était là. 

14 points de sutures dans le gouffre de Helm ( fau avouer que ça ressemble à un hall de gare plus qu'à un vagin quand même...). Aucuns déchirement au niveau du périné ( merci massages!). 

Je suis vraiment heureuse, j'ai accoucher sans périe, ma fille est là, en pleine forme et tout va bien. J'ai eu un accouchement de rêve et j'en suis heureuse. Pour une fois que les choses ont bien été pour moi!

Next article, le nichonnage, où l'art de se faire défoncer les seins par son enfant et comment y survivre.

Bises à vous,

Mass parfaitement imparfaite ;)

Bienvenu sur le blog d'une maman parfaitement imparfaite ( mamsparfim). 

La mams, c'est moi, M, 25 ans, maman d'une petite en plein terrible two en ce moment même. Un vrai petit bonheur.

J'ai décidé de ré ouvrir un blog peut être par ennuis, ou besoin. Etant dans une phase assé compliqué, j'ai besoin de ça. De raconter un peux ma life, peu passionnante je te l'accorde. 

Ici, c'est zéro langue de bois, je dis les choses comme elles viennes, comme dans la vrai vie finalement, jme dis, c'est ça qu'est bon. Etre une mams, c'est pas inné, malgré tout ce qu'on nous à dit.  Etre une femme non plus d'ailleurs.

Donc des petits tips que j'aurais aimer savoir avant de tomber dessus, et qu'ils ne soient plus utiles finalement, des anecdotes, probablement un peu de bullet diary. Ca va parler de boobs, de fouf, de ragnagna. De croûtes de lait, de régurgitations, de vaccins et la peur qui va avec, de la vie de parents, tellement simple et agréable. Et de ma vie, aussi, un peu. De ma future vie. Probablement une perte de temps d'ouvrir ce blog. Probablement que ça me fera un bien fou. Probablement un petit journal pas très intime. J'éspère tenir celui ci plus longtemps que l'autre, supprimé au bout d'un mois. Et puis, si je m'y tien, j’espère aider  des nanas qui sont comme moi actuellement un peu au bout du rouleau, sans motivations aucunes, un besoin aux tripes.